Retour à soi, retour aux sources.
Nettoyage.
On laisse s’envoler les filtres.
Le voile s’affine pour laisser transparaitre la lumière.
Vecteur de l’âme, mouvement de l’immensité, pureté de la vie.
Elle révèle l’émotion, fait vibrer le coeur, transcende la chaire, pour enfin révéler la nature même de l’être.
Tel un arbre enfin libre de croitre vers la lumière, qui souris de l’intérieure. Sourire du coeur d’avoir enfin retrouver le chemin vers soi, vers l’autre, vers la vie.
Le voile s’affine.
Je te vois, je te reconnais, toi qui m’as longtemps était présenté comme un autre, comme dissocié de moi, comme l’ombre de ma propre lumière.
Je te vois, je te sais, nous sommes un, nous sommes tout.
Le voile s’affine.
Le ciel s’éclaircis.
Je retrouve la vue, la vue du coeur.
Celle qui sais, qui a toujours su et que j’ai longtemps laissé tapis en moi.
Le voile s’affine.
Les couleurs ont un gout nouveau.
Les odeurs sont d’une douceur exquise.
Tel un prisme qui fragmente la lumière, j’ai retrouvé en moi l’arc en ciel de mon âme que l’orage a fait naitre.
Le voile s’affine.
Un jour ce voile s’envolera avec beauté, douceur et tendresse, telle la caresse d’une mère sur le visage assoupi de son enfant pour l’éveiller à la vie, le révéler à lui-même, l’offrir au monde.
Ainsi nous retrouverons l’éclat, la transparence qui nous définit pour toujours et encore rayonner l’amour, l’esprit, la lumière du monde.
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